DAME SKARLETTE

Le chatmedi, cha se discute

Chat Pitre 75 :

Chalut les miaous,

Vous n'êtes pas sans savoir que la rentrée était jeudi dernier, et moi je n'ai eu qu'une peur c'est que l'on veuille m'envoyer en classe également.

Je n'ai pas besoin d'instruction, j'en ai suffisamment pour mener ma vie de chat.

Alors sentant peut-être le vent venir, j'ai déjà commencé à me cacher chez ma mamy. Au passage, comme il y a des champs autour j'ai pu choper quelques mulots. J'étais contente car ainsi je ne perds pas la main, je fais de l'exercice et cha m'amuse bien. C'est dame Skarlette qui fait une drôle de tête, car c'est une phobie chez elle ce genre de bestioles, alors je vous raconte pas !!!!! j'ai trop rigolé

J'ai également tenté une jardinière vide, mais on me voyait encore de trop, alors j'ai abdiqué et je suis ressortie

Je sais que l'on a toujours besoin d'apprendre, mais moi je ne suis qu'un chat. J'entendais à la radio, à la TV, que les élèves, les étudiants, devaient reprendre jeudi dernier.. Moi à mon âge c'est encore la maternelle, enfin tout dépend quel âge je dois avoir, bientôt 3 ans ou 28 ans si je me mets à la place d'un humain. A cet âge là je devrais travailler où alors suivre de très grandes études. Moi j'aime bien rester un petit chat et me faire passer pour petite Enfin, dans tout cela je ne savais pas si j'étais concernée ? Mes maîtres ne me disaient rien.

J'ai donc continué à me cacher dans un sac, mais on me voyait encore. Pas bon comme planque !!!!

Je suis allée me réfugier sous mon coussin là certaine qu'on allait pas me trouver. Un truc que je ne comprends pas c'est qu'ils arrivent toujours à me remettre la main dessus. Pourtant c'était une bonne cachette non ?

Quand je vous dis que j'ai tout tenté, j'ai vraiment tout tenté, même un ancien sac qui venait du Sénégal. Mais après je me suis dit que c'était peut être une mauvaise idée car pourquoi l'avaient-ils ressorti et qu'il était vide. C'était peut être cela pour futur cartable. Oh là là que d'idées me sont passées dans ma petite tête de chatte....

Là je pensais avoir trouvé la bonne cachette avec ce pouf qui avait été vidé, au moins on n'allait pas me retrouver. Mais au bout d'un moment j'étouffais et je suis donc ressortie. Mieux vaut encore aller à l'école plutôt que de mourir asphyxiée dans cet endroit.

Et puis cha me servirait à quoi à moi d'apprendre à écrire ? Je ne peux pas tenir un stylo entre mes pattes, tourner les pages d'un livre cha je pourrai y arriver avec ma langue à la rigueur. L'histoire bof j'en ai un peu rien à faire de ce qu'il s'est passé il y a longtemps. Je suis un peu comme Dame Skarlette, j'aime pas trop regarder en arrière, toujours le présent ou le futur. La géographie, alors là oui cha me plait cha, quand je peux voyager avec mes maîtres. Mais ils me racontent leur voyage et j'ai une carte du monde et je peux regarder les différents pays. Le sport j'en fais tous les jours en faisant la folle. Les mathématiques beurk et puis je sais pas compter. Vous conter une histoire je sais faire, c'est ce que je fais tous les chamedis. Alors vous voyez bien que je n'ai pas besoin d'aller à l'école.

Mine de rien je me suis glissée sous des coussins et j'ai observé mes maîtres. Cha ne bougeait pas mercredi soir. M'avaient-ils oublié. J'allais peut être passer à l'as et ne pas devoir aller étudier.

A un moment n'y tenant plus, j'ai décidé de leur faire comprendre, et je les ai imploré de me garder et de ne pas me rendre le lendemain avec tous les élèves. Je serai la seule petite chatte, je me ferai charrier et cha ne me servirait à rien. C'est là qu'ils m'ont regardé avec des yeux grands écarquillés en se demandant bien pourquoi je m'étais mise une telle idée en tête. Encore une de mes fabulations, car jamais ils n'ont envisagé de me mettre à l'école. Moi qui me suis prise la tête durant une semaine, je me suis rongée les sangs, les griffes et tout compte fait j'allais rester ici.... Youpi elle est trop chouette la vie pour moi.

Du coup je suis repartie dormir tranquille sur mon séchoir, je n'avais plus rien à craindre et pendant mes rêves j'en profiterai pour réviser mes tables de multiplication pour bien pouvoir compter mes croquettes !!!

Et vous, si vous avez de petits maîtres qui étudient encore cha a été pour eux. Franchement quelle idée de les faire reprendre un jeudi mais bon c'est un autre sujet !!!

A chamedi prochain mes chatons

De grosses lécouilles

Crédit photos : Dame Skarlette

Vous pouvez retrouver le début de mes aventures sur les liens suivants : Chat Pitre 1,Chat Pitre 2,Chat Pitre 3,Chat Pitre 4,Chat Pitre 5 ,Chat Pitre 6 ,Chat Pitre 7,Chat Pitre 8,Chat Pitre 9,Chat Pitre 10 , Chat Pitre 11, Chat Pitre 12, Chat Pitre 13, Chat Pitre 14 , Chat Pitre 15, Chat Pitre 16, Chat Pitre 17 , Chat Pitre 18, Chat Pitre 19,Chat Pitre 20, Chat Pitre 21,Chat Pitre 22,Chat Pitre 23,Chat Pitre 24,Chat Pitre 25,Chat Pitre 26,Chat Pitre 27Chat Pitre 28 ,Chat Pitre 29, Chat Pitre 30, Chat Pitre 31,Chat Pitre 32, Chat Pitre 33,ChatPitre 34, Chat Pitre 35, Chat Pitre 36, Chat Pitre 37, Chat Pitre 38, Chat Pitre 39, Chat Pitre 40, Chat Pitre 41, Chat Pitre 42,Chat Pitre 43, Chat Pitre 44,Chat Pitre 45, Chat Pitre 46, Chat Pitre 47,Chat Pitre 48, Chat Pitre 49, Chat Pitre 50, Chat Pitre 51, Chat Pitre 52, Chat Pitre 53 ,Chat Pitre 54, Chat Pitre 55,Chat Pitre 56,Chat Pitre 57,Chat Pitre 58,Chat Pitre 59,Chat Pitre 60,Chat Pitre 61,Chat Pitre 62,Chat Pitre 63,Chat Pitre 64, Chat Pitre 65,Chat Pitre 66,Chat Pitre 67,Chat Pitre 68,Chat Pitre 69,Chat Pitre 70,Chat Pitre 71,Chat Pitre 72, Chat Pitre 73,Chat Pitre 74,

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Un film de François Ozon est toujours une véritable surprise. Il passe du drame, comme dans "Jeune et Jolie", au "Thriller" comme "Dans la maison", jusque dans la comédie rappelez-vous "Potiche", avec une aisance qui n'appartient qu'à lui.

Avec "Frantz" il nous revient avec un joli film se déroulant après la première guerre mondiale. Pour les cinéphiles "Frantz" est le remake du film de Ernst Lubitsch, réalisé en 1932, et plus connu sous le nom de "Broken Lullaby".

Il n'est jamais aisé de faire un remake et de ne pas passer à côté de son long métrage.

Le fait que François Ozon est choisi de le tourner en noir et blanc apporte plus de profondeur à ce film. Il y a certaines séquences en couleur, mais qui représentent plus les moments de joie, de bonheur. Comme nous avons eu la chance de rencontrer le réalisateur ainsi que les deux interprètes principaux, j'ai nommé Paula Beer et Pierre Niney, le metteur en scène nous a expliqué que le choix du noir et blanc c'était rapidement imposé. Un film de cette époque pouvait se tourner en noir et blanc. De plus, pour certaines scènes, ce film ayant été tourné dans de petites villes de l'ancienne Allemagne de l'Est, comme rien, ou presque n'avait changé, l'architecture était restée indemne et il pouvait donc se le permettre. Dans le cas présent nullement besoin de construire des décors. Un bon choix artistique.

Quant à l'intrigue, pourquoi cet homme pleure vient-il se recueillir sur la tombe de Frantz ? Pourquoi le pleure-t-il ? Toute la question est là, et vous n'aurez la réponse qu'en allant voir ce film. Beaucoup de non-dits dans Frantz, et c'est en cela que ce film est fort intéressant.

Le film est scindé en deux parties. Une en Allemagne et l'autre en France, lorsque Anna y vient. La seconde heure est peut être plus haletante que la première qui vaut plus pour sa mise en place et la découverte des personnages.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce long métrage. Il nous parle de l'après-guerre, du deuil, des rancunes, du mensonge, de la vérité, des blessures physiques et morales, mais aussi beaucoup d'amour. J'ai vraiment apprécié aussi que François Ozon nous montre le film du côté allemand, plutôt que du côté français, comme on le fait toujours.

Quant aux interprètes ils sont tous formidables. Pierre Niney, en ancien soldat français, est véritablement en territoire hostile et pourtant il faut qu'il vienne se recueillir sur la tombe de cet homme avec qui il a vécu quelque chose. Il faut qu'il rencontre ses parents, sa fiancée et pourtant il va se heurter à la colère d'un peuple,

Pierre Niney qui est décidément sur tous les registres cette année. En effet, après "Five", sympathique comédie, et avant "l'Odysée", d'ici quelques semaines, on le retrouve gracile dans son rôle d'homme tellement fragile et triste.

Décidément cet interprète sait tout faire. Il a appris l'allemand, car la plupart des scènes sont dans la langue de Goethe, il a également appris à jouer du violon. A seulement 27 ans, quel est le registre qu'il n'ait pas encore abordé et où il n'ait pas été crédible. François Ozon a fait le bon choix en lui demandant d'être Adrien dans le film. Tellement plausible dans son rôle. En revoyant de vieilles photos d'après-guerre, on se dit qu'il a tout à fait le physique et qu'il aurait pu faire partie de cette époque. Pierre Nineyà la capacité à se fondre dans tous ses personnages et nous faire passer tellement d'émotions.

La vraie révélation féminine est sans contexte Paula Beer. Elle n'avait encore jamais tourné en France, à vrai dire elle avait joué dans "Diplomatie" mais les scènes ont été coupées au montage. Il va sans doute falloir compter sur elle dorénavant dans le paysage du cinéma français. François Ozon a le don de toujours trouver des interprètes féminines qui vont pouvoir révéler tout leur talent. Ce réalisateur aime les femmes et le fait passer au travers de ses films. Il a eu telle féminité en lui qu'il arrive à bien nous comprendre qu'on peut le ressentir dans chacun de ses films. Paula Beer qui joue Anna dans le film, est non seulement belle, mais elle joue tout en retenu. En femme peinée d'avoir perdu son fiancé et pourtant tellement compréhensive envers Adrien. Une femme attachante.

Le duo qu'elle forme avec Pierre Niney fait passer beaucoup d'émotions.

Le choix des parents de Frantz s'est porté sur des acteurs allemands, Ernst Stötzner (Hoffmeister le père dans le film) et Marie Gruber (la mère Magda) sont excellent. Ils y font une composition remarquable et apportent de jolies scènes. Perdre un enfant n'est pas facile mais accepter de pardonner l'est tout autant. L'absence de leur fils sera quelque peu compensée par le besoin de voir Adrien.

Une relation entre Adrien va s'installer entre le trio : parents et fiancée de Frantz. Adrien va bouleverser la vie de ces gens qui ont déjà tant soufferts.

La mise en scène est une fois de plus impeccable, une musique qui colle aux images, alors qu'au départ il ne devait pas en avoir beaucoup et le fait que ce film soit en noir et blanc, comme je le mentionnais, donne de l'intensité à "Frantz" et apporte une atmosphère particulière, propre à l'époque.

Bien qu'ayant tourné un drame, une intrigue est là mais je ne vous révélerai pas laquelle et vous laisse le soin de découvrir ce qui se cache derrière ce film qu'est Frantz et où le Mensonge est omniprésent.

J'ai vraiment apprécié ce film et le conseille à ceux qui aiment les longs métrages de François Ozon ou les films du genre.

FRANTZ

Réalisé par François Ozon

Avec : Pierre Niney, Paula Beer, Ernst Stötzner, Marie Gruber, Johann Von Bülow, Anton Von Lucke, Alice de Lencquesaing, Cyrielle Clair

Nationalité : Français, Allemand

Genre : Drame

Durée : 1 h 54

Distributeur : Mars Film

Sortie en salle : le 7 septembre 2016

Synopsis :

Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Mais ce jour-là, un jeune français, Adrien, est venu se recueillir sur la tombe de son ami allemand. Cette présence à la suite de la défaite allemande va provoquer des réactions passionnelles dans la ville.

BONUS

Comme à chaque fois que j'ai le bonheur de rencontrer, réalisateur, acteurs du film, je partage quelques photos avec vous.

De gauche à droite : Pierre Niney, Paula Beer et François Ozon

Crédit photos et vidéo : Copyright Mars Films - *Autres Dame Skarlette

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Vous savez la fierté que j'ai a être ambassadrice de "Toutes, à l'École". Je vous ai déjà parlé de cette association en détail il y a quelques mois, lorsque nous avons pu rencontrer Tina Kieffer qui nous a présenté comment a débuté l'aventure en 2006 et ce tout ce qui a été accompli depuis. Pour rappel voici le lien du post si vous voulez vous y référer.

Un petit rappel tout de même. Cette association "Toutes à l'École", développe une scolarisation de haut niveau pour les petites filles cambodgiennes défavorisées grâce à son école pilote Happy Chandara.

La mission de "Toutes à l’école" est d’accompagner les élèves jusqu’à l’entrée à l’université pour celles qui choisiront la filière classique ou jusqu’à l’obtention du 1er emploi pour celles qui s’orienteront vers un cursus professionnel. Véritable campus, Happy Chandara réunit une école primaire, un collège, un lycée, un centre médico-social et un planning familial.

Quelques dates clé :

En 2006 : Toutes à l’école ouvre Happy Chandara.

En 2013 : un centre de formation professionnelle est créé. Il accueille aujourd’hui 45 étudiantes qui apprennent les métiers de la coiffure.

En 2015 : Le lycée Happy Chandara est inauguré en septembre et accueille la première promotion de 100 lycéennes. Chaque année, près d’une centaine de petites filles démarrent un cursus professionnel. Un nouvel internat voit également le jour pour la rentrée

Toujours en 2015 : il accueille 140 fillettes et jeunes filles, les plus vulnérables.

En 2016 : Ouverture des classes de 1ère . L’association espère ainsi renforcer son programme d’orientation déjà initié avec les stages en entreprise.

En 2018 Le programme d’ouverture de nouvelles classes sera atteint, Happy Chandara accueillera près de 1300 élèves.

Diverses marques aident cette association, là aussi je vous ai présenté quelques enseignes, notamment Caroll et Sephora. D'autres marques comme Delacre x Chantal Thomass en 2014 et Delacre By Bensimon en 2016, soutiennent Toutes à l'Ecole. Également Clarins, Gémo, etc... participent régulièrement à l'épanouissement de cette association en la mettant en avant et en l'aidant financièrement.

Ce n'est pas sans une certaine excitation que je me suis rendue à l'Hôtel Castille, un hôtel de luxe 5 étoiles, près de la place Vendôme, qui recevait pour quelques heures, 25 adolescentes de Toutes à l'École, il y a de cela quelques jours.

En effet, un projet "Toutes en Europe" a été lancé en 2014 quand l'expert du voyage linguistique O.I.S.E. a offert 3 séjours linguistiques pour les élèves.

Un concours a été lancé au Cambodge pour définir les 8 meilleures élèves à avoir la chance de venir en Grande Bretagne. Cette 1ère édition a été un vrai succès.

Cette année une nouvelle opération a été lancée qui se nommait "Toutes en Angleterre 2016". Après une sélection, et parmi les meilleures élèves, 25 jeunes filles sont parties durant 15 jours en Angleterre. Logées dans des familles anglaises, elles étaient la journée avec des élèves du monde entier avant de retourner dans leur famille le soir.

Au milieu du séjour elles se sont toutes retrouvées pour passer un magnifique séjour à Londres et ont visité les différents endroits de la ville.

Puis ce fut 3 jours à Paris avec visites du Musée d'Orsay, une promenade sur les Champs-Elysées, une balade en bateaux-mouches, Notre Dame de Paris, le château de Versailles, la Tour Eiffel et le plaisir de se rencontrer lors d'une fin de journée.

Nous les attendions ces demoiselles, mais la Dame de Fer les avait retardées et elles ont eu du mal à la quitter, et je les comprends. C'est donc avec un peu de retard qu'elles nous retrouvés dans un des superbes salons de l'hôtel Castille rue Cambon.

Nous avons profité de cette belle journée d'été, pour sortir dans une jolie cour de l'hôtel, au calme, où nous avons fait photos, échangé sur leur vie, parlé de leurs visites, autour d'un verre et quelques gourmandises.

Des cadeaux leur ont été remis et c'est fou ce que ces jeunes filles étaient heureuses de recevoir tous ces présents des différents partenaires et de la part de leurs ambassadrices.

A toutes celles à qui j'ai demandé ce qu'elles avaient préféré à Paris, la réponse fut la même : La Tour Eiffel.

Leur sourire, leur beauté, leur gentillesse étaient un véritable présent que nous avons pris de plein fouet et que nous garderons longtemps en mémoire et dans notre coeur.

Certaines ont effectué pour nous une danse traditionnelle du Cambodge. J'y ai retrouvé, surtout au niveau des mains, beaucoup de similitude avec Bali. Mais tous ces pays d'Asie ou d'Indonésie ont un peu la même culture et surtout tellement d'amour à donner et à recevoir.

Une magnifique soirée, dans un bel endroit qu'est l'hôtel Castille. Puis est venu l'heure de nous quitter, mais je suis certaine que déjà je vous tiendrai au courant des différents projets et nouvelles de l'association, et surtout de revoir un jour quelques unes de ces jeunes filles.

Merci à celles et ceux qui se dévouent pour cette association. Je vous fais partager via quelques photos les bons moments passés ensemble.

Crédit photos : Dame Skarlette

Ambassadrice de "Toutes à l'Ecole"

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Dernièrement, comme vous avez dû le constater, j'ai eu la chance de voir de nombreux films et de bons films. Celui-ci fait partie des meilleurs longs métrages américains de la rentrée, après un été avec des films quelque peu ennuyeux, mis à part quelques-uns.

Comancheria est un film de David MacKenzieà qui l'on doit "Les poings contre les murs", "Perfect Sense" parmi ses derniers longs métrages.

Comancheria, de son vrai nom "Hell Or High Water", est un western moderne avec beaucoup d'action. Comancheria est le nom donné communément à la région du West Texas au Nouveau Mexique, proche des territoires occupés par les Comanches, avant les années 1860. Ce film est également un thriller et une vengeance de deux frères envers leur mère et leurs biens.

Dans ce film on se retrouve à visionner cette histoire dans de superbes paysages que sont les grands espaces de l'Ouest américain. Arides, dépeuplés créant une ambiance particulière.

De l'humour vient aussi rythmer Comancheria. Il y a des scènes franchement hilarantes malgré le thème du film.

Les principaux protagonistes du film sont deux frères, que tout oppose, et qui pourtant vont faire équipe pour braquer des banques. L'autre duo est constitué de deux rangers, l'un près de la retraite et l'autre mi indien, mi mexicain, qui subit les sarcasmes de son coéquipier.

Les deux frères, Toby et Tanner, sont joués par Chris Pine et Ben Foster. Autant l'un est beaucoup plus pacifiste que l'autre, et agit plus par vengeance tout en étant le cerveau de ce duo. L'autre frère est parfois déjanté, paumé, rude et aime braquer les banques et se servir de son arme. C'est un vrai hors la loi malgré lui, car c'est la vie qui a fait qu'il est devenu ainsi. En fait ces deux frères comme le dit le réalisateur : "transgressent la loi pour des raisons légitimes."

Chris Pine est aussi sexy que gentil dans son fort intérieur. Tout ce qu'il fait est pour contrer la loi et aider ses enfants. La famille a une place omniprésente dans Comanchéria. Quant à Ben Foster il réussit là une belle prestation.

Dans l'équipe de rangers on trouve Gil Birmingham, qui joue Alberto. Il subit plus son co-équipier. Jeff Bridges est le vieux de la vieille, il campe Marcus pour qui ce sera la dernière affaire car la retraite, dont il n'a que faire, l'attend.

Vous parler de la composition de Jeff Bridges, acteur connu et reconnu, est chose aisée, il est juste génial. Avec son accent du Sud il y fait une composition remarquable.

Dans Comancheria, non seulement les décors naturels sont beaux, mais la lumière et la photographie sont superbes. Une mise en scène minimaliste, et une musique qui rythme le film, signée par Nick Cave& Warren Ellis.

Comancheria est un film, d'hommes, de mecs, de justiciers, de rangers, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il déménage et nous prouve une fois de plus qu'il est difficile de se battre contre un système dont on ne veut pas.

COMANCHERIA

Titre original : Hell Or High Water

Réalisé par : David MacKenzie

Avec : Jeff Bridges, Chris Pine, Ben Foster, Gil Birmingham, Katy Mixon, Marin Ireland, Margaret Bowman, Kevin Rankin

Genre : Western, thriller

Nationalité : Américain

Distributeur : Wild Bunch Distribution

Durée : 1 h 42

Sortie en salle le 7 septembre 2016

Le synopsis :

Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages, visant uniquement les agences d’une même banque. Ils n’ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. À leurs trousses, un ranger bientôt à la retraite et son adjoint, bien décidés à les arrêter.

Crédit photos et vidéos : Copyright Wild Bunch

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On a toujours tendance, à tort, de plus parler du cinéma français, américain ou Anglais.

Certains films venant des pays nordiques, du froid, nous apporte plus de chaleur qu'on pourrait le croire. C'est le cas pour "Mr Ove" dont je suis ressortie de la projection complètement conquise.

Mr Ove est détestable à souhait, grognon, et pourtant, comme le dit l'affiche, on l'adore et c'est bien réel.

Ce film suédois, réalisé par Hannes Holm est un petit bijou. L'histoire, celle d'un homme, veuf et devenu grincheux.... Le reste je n'ai pas envie de vous le raconter afin que vous puissiez le découvrir pleinement, comme ce fut le cas pour moi.

Ce film est tiré d'un livre de Fredrik Backman connu sous le nom français "Vieux, râleur et suicidaire, la vie selon Ove" ou anglais : "A man called Mr Ove".

Au fur et à mesure du film, on va connaître- et Mr Ove aussi - les autres protagonistes qui l'entourent et qui vont l'amener peut-être à changer. Ce film se passe dans des lieux restreints. On apprend pourquoi Mr Ove est devenu ainsi avec des flash-back durant sa jeunesse.

Ce film possède un certain humour, comme j'aime et je ne pense pas que l'on puisse sortir d'une projection de Mr Ove avec une mauvaise opinion du cinéma Suédois

Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que "Mr Ove" a reçu le prix du Public au Festival du Film de Cabourg et que l'interprète principal, Rolf Lassgard a obtenu le Guldbagge pour son interprétation, ce qui vaut à l'oscar ou le césar en Suède.

Cet acteur est formidable de par sa transformation physique, son jeu et la dimension qu’il apporte à son personnage.

Tellement d'émotions vous parcourent en voyant Mr Ove. De la tristesse, de l'énervement, de la tendresse, des sourires, du rire, et peut être une larme à l'oeil, car ce film procure vraiment du bien-être qu'il serait dommage de passer à côté.

C'est pourquoi trouvant ce long métrage magique, je vous invite vraiment à aller le voir et pourquoi pas d'essayer de remporter des places car j'ai 5 x 2 placesà vous faire gagner.

Voici les conditions pour participer :

Vous devez jouer uniquement via ma boite mail : dameskarlette@gmail.com en mentionnant dans l’objet "MR OVE".

Dans ce mail vous devez m’indiquez : Votre pseudo et vos coordonnés – nom, prénom et adresse afin que je puisse dès le tirage au sort, envoyer les coordonnés à l’attachée de presse.

- Citez moi un film dans lequel a joué Rolf Lassgard ?

- Vous devez devenir fan de ma page FB

- J'accorderai + 2 points si vous êtes ou devez fan de mon compte IG

(me laisser vos pseudos sous lesquels vous êtes abonnés)

- Vous devez relayer ce concours sur l'un des réseaux sociaux

(me laisser les liens)

Vous avez jusqu’au mardi 13 septembre - 23 h 59– pour participer. Suite à quoi j’enverrai les coordonnées des gagnants à l’attachée de presse et je mettrai les noms de ceux qui iront voir ce film en édit de ce même post. J’éliminerai toutes les participations bâclées et je n’accepterai aucune participation via les coms du blog, par contre si vous voulez me faire un petit coucou vous pouvez tout à fait. Je décline toute responsabilité de la non réception des lots. Concours réservé à la France métropolitaine. Évitez de me relancer au bout de quelques jours pour savoir où en sont les places. En général vous les recevez dans la dizaine de jours suivant la clôture du concours.

MR OVE
Titre original : En Man Som Heter Ove
Réalisé par Hannes Hom
Avec : Rolf Lassgard, Bahar Pars, Ida Engvoll, Philip Berg
Nationalité : Suédois
Genre : comédie dramatique
Durée : 1 h 56
Distributeur : Paradis Films
Sortie en salle le 14 septembre 2016

Synopsis :

A cinquante-neuf ans, Ove se sent vieux. Veuf, grincheux et dépressif, il n’attend plus qu’une seule chose de la vie : la mort ! Depuis que sa femme est décédée et qu’il a été licencié, il erre dans sa maison, fait des rondes de sécurité dans le quartier pour vérifier que tout est en ordre, engueule les résidents de son lotissement et se sent atrocement inutile, au point de décider d’en finir.

Mais entre la corde qui cède alors qu'il s'apprête à se pendre et un chat de gouttière impertinent, ce n'est pas si simple. Sans compter que ses nouveaux voisins, Parvaneh, une jeune Iranienne, son mari et leurs deux charmants enfants, dérangent Ove en permanence et interrompent chacune de ses tentatives de suicide, ce qui le met dans une rage folle. Bref, Ove n'est pas près d'accéder au repos éternel.

C'est la première fois qu'un long métrage de ce réalisateur peut voir le jour sur les grands écrans français, il serait dommage de passer à côté de ce très bon moment de cinéma.

Crédit photos et vidéo : |Copyright Concorde Filmverleih GmbH/Paradis Films/Tre Vänner Produktion AB/Anders Nicanderc

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Encore une fois Chantal Thomass nous livre une collection automne-hiver 2016-2017, très féminine avec pourtant une touche masculine, ce qui n'enlève en rien le côté sexy de ses créations.

Chantal Thomass s’amuse à jouer des codes du vestiaire des hommes pour leur faire tourner la tête… En quelques coups de ciseaux et touches de dentelle, Chantal Thomass enveloppe les courbes des femmes de cet esprit masculin/féminin devenu iconique. Cette saison, la créatrice écrit une nouvelle page de cette histoire de mode.

Avec l’impertinence qu’on lui connaît, son héroïne joue ainsi la garçonne mutine devant l’objectif d’Ellen von Unwerth. Dans un jeu de black’n’white, coiffée d’un chapeau claque, elle dissimule sous sa veste des tulles, des plumetis, des motifs pied-de-coq, des fentes ultra sexy ou une paire de bretelles sur ses épaules nues. Elle mixe le léopard et les rayures, hypnotise grâce à une impression géométrique, impose du noir, du rouge, du rose poudré, du beige make-up et du bleu marine.

Les hommes portent des costumes pied-de-poule ? Elle décide d’arborer elle aussi un total look gentleman, les jambes gainées de bas assortis.

Chantal Thomass découpe effrontément un haut de salopette pour en faire un balconnet à double jeu de bretelles et transforme un pantalon en un serre-taille. Leurs rayures tennis fétiches ? Elle leur ajoute un liseré coquelicot comme elle appliquerait un peu de rouge sur ses lèvres.

Quant aux bretelles old school, elle les réinvente en les accrochant à une culotte voluptueuse ornée d’un gros noeud Chantilly.

Ultra féminine, elle se révèle irrésistible dans un duo de dentelles noires et blanches superposées ou fatale en tulle froncé et plumetis.

Le lendemain, elle se pare d’un body dévoré d’un noeud de dentelle, voile ses jambes de collants à motifs de guêtres ou de porte-jarretelles.

Audacieuse ? Elle le revendique dans sa parure aux ouvertures coquines, ponctuées de bouches rouges veloutées. Prête à embrasser qui elle veut, mais seulement quand elle veut…

She has fun playing with the codes of the male wardrobe to make their heads spin… With a few snips of the scissors and touches of lace, Chantal Thomass wraps women’s curves in this now-iconic masculine/feminine vibe. This season, the designer is writing a new page in this fashion story.

With her characteristic impertinence, her heroine plays the mischievous tomboy in front of Ellen von Unwerth’s lens. Dressed in black and white, wearing an opera hat, she hides beneath her jacket tulle, dotted Swiss, large houndstooth motifs, ultra-sexy slits or a pair of braces on her bare shoulders. She mixes leopard skin and stripes, hypnotises with a geometric print, shows off black, red, powder pink, make-up beige and navy blue.

Men wear houndstooth check suits? She decides that she, too, is going to sport a head-to-toe gentleman’s look, legs sheathed in matching stockings. She brazenly cuts up the top of a pair of dungarees to make a balconette bra with a double set of straps and transforms trousers into a waist cincher. Their favourite chalk stripes? She gives them a poppy trim as if she were applying a little lipstick to her lips. As for old-school braces, she reinvents them by attaching them to voluptuous panties adorned with a large Chantilly bow.

Ultra-feminine, she is irresistible in a duo of layers of black and white lace or a femme fatale in gathered tulle and dotted Swiss. The next day, she wears a body devoured by a lace bow, and slips her legs into tights with gaiter or suspender belt motifs. Daring? She proudly claims so in her lingerie set with flirty openings, punctuated with velvety red lips. Ready to kiss whomever she wants, but only when she wants…

Dans la collection lingerie Chantal Thomass on trouve les lignes suivantes :

- LA CRAQUANTE

- LA TOMBEUSE

- SAPERLIPOPETTE

- POLISSONNE

- MISS KISS

- PASSION'ELLE

- DELICATESSE

- ENCENS'MOI

- ENCENS' MOI PLUMETIS

- NOEUDS ET MERVEILLES DENTELLE

- NOEUDS ET MERVEILLES

- DESIR VELOURS

- DESIR

Egalement les Impertinentes et les impertinentes froufrou

Au niveau des bas, collants, bodies et accessoires, là aussi un vaste choix chez Chantal Thomass.

Chantal Thomass ou l'art de mettre la femme en valeur sans jamais être vulgaire

Crédit photos : Ellen von Unwerth-Chantal Thomass

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Le chatmedi, cha se discute

Chat Pitre 76 :

Chalut les miaous,

Et bien mes chatons un peu plus ce matin je ne serais plus là pour vous écrire. En effet, hier nous sommes arrivés chez ma mamy, comme bien souvent le week-end pour être "au calme" et hop moi je demande à aller dehors.

Toujours attachée, je suis grimpée sur mon mur pour faire la bignole et tenter d'attraper une bestiole. Tout d'un coup j'en vois une mais en bas. Je saute et là étranglée. Je me balançais en gesticulant, je pensais ma dernière heure arrivée. Fort heureusement mamy, mon maître et surtout ma maîtresse, étaient dans le petit jardin et m'ont vu faire.

Dame Skarlette a eu un ressort dans les fesses elle a, en chaussons je dirai plus même en babouches - car ça lui sert de chaussons et oui je raconte tous les détails - sauté un petit muret, alors que mon maître en baskets réagissait seulement et lui criait "magne toi" et elle est arrivée à moi et m'a sauvé la vie. Oh là là la trouille tout ça pour une bestiole. Par la suite je suis allée m'allonger et je n'ai plus bougé. Je me demande si mon maître m'aime vraiment car il a été long à la détente.....

En fait ce qui s'est passé c'est qu'il y avait un clou qui dépassait du mur et ma ficelle s'est prise dedans et je suis restée pendue. Le soir autant dire que je n'allais que vers ma maîtresse lui faisait des câlins et durant la TV je suis restée 2 h durant sur ses genoux pour lui faire voir à quel point je l'aime alors qu'à l'ordinaire je me boule sur le canapé. C'est bizarre je ne sais pas si elle était contente je crois que oui mais elle n'osait plus bouger et quand elle s'est levée elle avait les jambes toutes engourdies ????

Je n'ai bien entendu pas de photos de cette mésaventure car tout est allé trop vite !!!!

Je sais que pour certains lecteurs qui suivent mes chatventures cha va être redondant, mais il y a de nouvelles personnes qui me lisent depuis le début de cette chronique et j'ai donc eu envie de faire un rappel de mon historique pour ceux qui ne connaîtraient pas bien mon histoire.

Je suis née à peu près en février 2014 en Guadeloupe vers Saint François. Je suis une petite chatte croisée avec un chat de gouttière et un Bombay de par ma mère ou mon père cha je n'en sais rien car je ne me rappelle plus.

Je mangeais, je chassais comme je voulais mais je n'appartenais à personne. Lorsque des gens de la métropole sont arrivés dans une maison de location en novembre 2014 j'étais bien contente. Le Mr n'était pas fan des chats, loin de là, mais la Dame si. M'entendant miauler la dame, en l'occurrence Dame Skarlette, a dit petit chat, petit chat alors je suis venue sur la propriété.

De suite j'ai su que j'étais bien tombée. Dame Skarlette a dit "Oh quelle mignon petit bout", Le Mr n'était pas chaud pour me donner à manger en disant qu'après je reviendrai toujours et bien je ne suis pas revenue car je n'en suis plus jamais partie. J'ai passé le mois de vacances avec eux mais en ne rentrant jamais dans la maison. Hors de question de me ramener à Paris. Pour ma part ce serait toujours un mois de gagné à ne pas courir pour manger correctement.

Quand je revois les photos qu'est-ce que j'étais petite mais je ne suis toujours pas bien grande, je vais rester ainsi je crois bien.

Je leur ai déjà joué des tours à cette époque. J'essayais par n'importe quel moyen de rentrer dans la maison. En me cachant derrière une statuette, en passant par les volets de la fenêtre. Mais ils veillaient, car cette maison ne leur appartenant pas ils ne voulaient pas que je casse ou que je griffe quoi que ce soit.

La nuit je dormais dehors mais je m'en foutais.

Une semaine avant le départ ils ont décidé qu'ils allaient me trouver des maîtres mais personne ne voulait de moi. A la rigueur dans les îles ils prennent un chien mais un chat !!! On nous écrase plus qu'autre chose là-bas et les animaux sont plus livrés à eux-mêmes. Après maintes refus, ce n'est pas de bonne grâce que mon maître a dit "Allez appelle le vétérinaire on la ramène". Il faut dire que Dame Skarlette pleurait tout ce qu'elle savait de me laisser. Ma mamy, comme mon maître disait qu'elle faisait une connerie mais quand elle a une idée en tête elle va jusqu'au bout....

Bref le véto a regardé si je n'étais pas tatouée, mais je n'appartenais à personne. Il m'a mis une puce, du coup j'appartiens à ma maîtresse et je porte son nom. Il m'a fait les vaccins et mon passeport où est bien indiqué nationalité : Créole.

J'ai passé mes dernières journées sur mon île que je n'allais plus revoir. Le Véto avait dit qu'il me faudrait un temps d'adaptation mais que je me ferai à vivre en appartement, de toute manière soit aujourd'hui je serais avec plein de petits en train de errer, soit je serais morte.

Quelques jours plus tard j'entrais dans ma cage direction Paris en avion mais nous continuerons la semaine prochaine. De toute façon je n'aime pas la pluie tropicale alors autant le froid, le vent, la pluie et la neige de la métropole....

Désolée pour celles et ceux qui connaissent déjà mon histoire mais pour les nouveaux je me suis dit qu'une piqûre de rappel ne ferait pas de mal car je ne pense pas qu'ils ont lu mes 75 autres chroniques !!!!

En attendant de vous parler de la suite, que certains connaissent déjà, je retourne sur mon mur car même pas peur et mon maître a retiré tout ce qui pouvait dépasser et risquer que je ne m'accroche encore.

De grosses léchouilles

Crédit photos : Dame Skarlette

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Il y a bien longtemps que je ne vous ai pas parlé de la marque EKYOG, respectueuse de la nature et des hommes.

Cette marque est née en 2003.

Depuis plus de 10 ans, le plaisir de Ekyog ainsi que l'ambition est d'offrir aux clientes des collections à supplément d'âme alliant mode et engagement.

Ils ont un manifesto pour une mode alternative et happy :

- Look good : Parce que c'est d'abord une histoire de mode. Une mode à supplément d'âme, créative, différentes et féminine avant tout. Une mode juste et qui rend belle

- Feel good : Parce que c'est aussi une histoire de bien-être et d'amour du bien fait. Ekyog sélectionne les plus belles matières naturelles, biologiques ou recyclées. Ils mettent tout leur savoir-faire dans la confection des produits pour un bon confort.

- Do good : Parce que Ekyog c'est définitivement une histoire de générosité et d'évidence. Ils interdisent toute substance nocive pour la santé, et celle de la planète. Ils s'entourent de partenaires qui partagent leurs valeurs et leur exigence sur l'éthique du travail et le respect de l'environnement.

Ekyog respecte la nature et sélectionne les meilleures fibres naturelles, biologiques ou recyclées, en privilégiant les fibres à faible impact écologique.

Les matières utilisées sont majoritairement fabriquées avec des matières écologiques et selon les principes du développement durable.

Les matières phares sont :

- Le lyocell-le modal

- Le coton biologique certifié GOTS

- Le cuir qui a la particularité d'être tannée avec des produits à base de plantes.

- Le cupro.® le leur est réalisé au Japon par un partenaire de confiance

- La laine qui est issue du duvet de mouton, de la chèvre, du lapin, du yack ou de l'alpage.

- Le lin

- La soie

- Les fibres recyclées

Ils utilisent également des fibres non écologiques comme le polyester, viscose, polyamide mais en petites quantités.

La marque a su s'agrandir et possède une trentaine de boutiques sur toute la France plus son E-shop où vous pourrez trouver tous ces modèles.

Pour cet hiver on retrouve tous les produits phare qui feront la mode de l'hiver 2016 en passant par les ponchos, capes en laine.

Les marinières avec toujours une superbe qualité, de la dentelle sur les robes, les petits hauts....

De jolis bombers, des manteaux dans des étoffes plus belles les unes que les autres.

Au niveau des couleurs, du noir, le bleu marine, le bordeaux ou des couleurs plus neutres comme le beige, le gris...

Des pulls et robe en laine, tout doux, travaillés, ajourés et au niveau des accessoires de magnifiques foulards à motifs

Des looks tous très tendance chez Ekyog que l'on veut vite adopter.

Crédit photos : EKYOG

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De chaussures je vous en parle fréquemment, mais je n'ai fait qu'évoquer la marque JB Martin.

Une petit bio, comme à l'ordinaire, s'impose.

C'est en 1921 que la marque voit le jour lorsque sont fabriquées en Îlle et Vilaine les premières chaussures d'enfants à semelles souples par Jean-Baptiste Martin Père.

En 1926, production des premiers Louis XV, technique de fabrication typique des escarpins pour femmes.

En 1935, la marque construit une usine moderne et le production sera de 1000 paires par jour.

C'est en 1953 que Jean-Baptiste Martin le fils, reprend l'entreprise et se spécialise dans le Louis XV

En 1960, la marque s'implante à l'étranger.

JB Martin produit 4000 paires par jour en 1969. L'entreprise compte 1200 employés et 2500 points de vente dans le monde.

La première boutique verra le jour en 1982 bd des Capucines à Paris.

En 1992 JB Martin lance la marque "Un matin d'été" puis en 2002 c'est "Sans interdit" qui est lancée dans un esprit plus jeune.

En 2009 l'atelier de Fougères doit fermer et JB Martin renonce à produire en France.

En 2010 la marque est présente dans les magasins en propre ou en franchise, en shop dans les grands magasins sur internet et chez 500 détaillants.

En 2011, JB Martin célèbre ses 90 ans en rééditant 9 modèles représentatifs de la manière dont la marque a accompagné les femmes et la mode.

Pour cette nouvelle saison automne-hiver 2016 la marque propose différents modèles toujours tendance et féminins.

- Instaglam

Avec des hauts talons que l'on peut associer à des jeans déchirés qui apporte un certain style

- Des boots d'automne

Cuir seconde peau, lignes épurées, raffinement 70’s ... Cet automne, bottes et bottines signées JB Martin mettent à l’honneur une mode sobre et mesurée pour battre le pavé avec élégance.

- Dandy chic

Pour la saison automne-hiver2016, la maison JB Martin emprunte au vestiaire masculin, mocassins derbies, qu'elle décline avec une exquise finesse.

Élégants et épurés, ces souliers parés d'un cuir vernis noir rehaussé par un imprimé chevron métallique, flirtent avec l'ambivalence des genres comme pour incarner les multiples facettes d'une femme d'allure et d'esprit moderne, libre et toujours en mouvement.

Vers quel style vous dirigeriez-vous ?

Crédit photos : JB Martin

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La marque SVR, spécialisée dans les soins cosmétiques je vous en parle régulièrement, et je continuerai à le faire car c'est une marque qui n'est pas très onéreuse, très efficace et que j'apprécie beaucoup.

Dans les nouveautés de la rentrée on peut trouver deux produits :

- CLAIRIAL SERUM qui est un correcteur intégral anti-tâches éclat.

Les taches cutanées sont, après les rides et le relâchement, le troisième motif de gêne chez les femme. Les tâches surviennent selon l’un ou l’autre de ces mécanismes : avec le masque de grossesse, lors d'un traitement hormanal, vieillissement, doses d'UV reçues depuis l'enfance etc....

L'apparition de ces tâches peut aussi entrainer l'apparition d'eczéma chroniques, de dermatites....

Le Laboratoire SVR s’est inspiré des dernières recherches sur le phénomène de blancheur palmo-plantaire pour créer le 1er sérum dépigmentant intégral qui agit sur toutes les carnations et traite durablement tous les types de taches, pour un teint unifié, éclatant, zéro défaut.

Le produit Clairial a une une action anti-récidive durable sur les taches les plus incrustées. Pour la première fois, le produit n’agit pas directement sur le mélanocyte, mais cible les cellules du derme, qui vont à leur tour modifier le comportement des mélanocytes afin de mimer la blancheur palmo-plantaire et traiter ainsi tous les types de taches et toutes les carnations.

Pour la première fois également, le produit agit sur la vascularisation pour traiter durablement toutes les taches même les plus tenaces, et éviter leur réapparition.

De la vitamine C optimisée apporte éclat et uniformité au teint, tandis que les « bio-neiges » SVR floutent immédiatement les irrégularités colorielles.

Le tube est très innovant car c'est un tube compte-goutte novateur qui délivre la juste dose d’efficacité.

Ce 1er sérum universel est efficace sur toutes les couleurs de peau et tous les types de tâches.

La texture que la marque appelle "Bonheur" est, il est vrai, très agréable.

SVR a fait le choix d’une micro-émulsion à structure lamellaire qui fusionne instantanément avec la peau, et crée un effet de « réservoir hydrique », pour une hydratation longue durée. La peau est souple et confortable.

De l'acide hyaluronique - un de mes composants chouchou- de haut poids moléculaire glissé dans la formule redonne à la peau un aspect repulpé, parfaitement lissé. Et la couleur blanche de l’émulsion (apportée par les « bio-neiges ») unifie immédiatement le teint.

Ce sérum s'applique seul ou sous une crème et laisse un fini doux et soyeux. Dès le premier contact la peau est conquise, le teint plus unifié et plus éclatant.

Le tube 30 ml est vendu (prix indicatif) 35 euros

D'autres soins dans la gamme sont à découvrir sur le site de la marque

- SENSIFINE AR est un soin intensif hydratant apaisant anti-rougeurs

Cette première crème "A thermostat contrôle durablement les rougeurs".

Les peaux claires, fines et réactives s’accompagnent parfois de sensations d’échauffement et de rougeurs qui, avec le temps se font persistantes et risquent de s’installer. Ces symptômes affectent préférentiellement la zone médiane du visage (joues, nez). Outre l’aspect inesthétique des rougeurs, les sensations d’échauffement et les bouffées vasomotrices entraînent un véritable inconfort.

Parce que toutes les peaux présentant des rougeurs ont une anomalie de la régulation de la température, SVR crée Sensifine AR, 1er soin hautement concentré anti-rougeurs à effet thermorégulateur. Une routine de soin simple, adaptée, permet de soulager les symptômes et d'éviter leur aggravation. Une routine de soin simple, adaptée, permet de soulager les symptômes et d'éviter leur aggravation. Elle favorise la disparition des rougeurs et prévient leur réapparition. Elle doit aussi parfaitement convenir à ces peaux sensibles grâce à une charte de formulation ultra-stricte éliminant tout ingrédient superflu et se concentrant sur les actifs nécessaires et essentiels à l'efficacité et au confort d'utilisation.

Sensifine AR, calme instantanément et durablement les sensations d'échauffement et les rougeurs grâce à une association unique d'actifs à leur plus haute concentration. Tous ont été sélectionnés pour apaiser, réduire efficacement les rougeurs et éviter les montées en température tout en minimisant le risque d'allergie.

Ce gel-crème est frais, ultra pénétrant et non gras. Il réconforte les peaux à rougeurs, grâce à un effet rafraichissant dès l'application. La structure lamellaire de l’émulsion lui permet de fusionner instantanément avec la peau et crée un réservoir hydrique pour une hydratation longue durée. Des pigments de couleur verte glissés dans la texture permettent de neutraliser optiquement les rougeurs.

Il ne contient aucun parfum, aucun paraben ni silicone ni huile minérale.

Conseil d'utilisation : Appliquer par effleurages légers pour éviter de surchauffer la peau. Et pour accentuer l'effet frais, si besoin, se rafraîchir sous l’eau froide avant l’application

Ce produit sera disponible à compter du mois d'octobre 2016. Le prix indicatif pour un format 40 ml sera de 16.50 euros.

Un autre soin dans la gamme, Sensifine AR Eau micellaire, est à découvrir sur le site de la marque.

Une marque à découvrir, si ce n'est déjà fait, qui n'est pas couteuse et de plus en plus recommandée. Chez SVR vous trouverez toujours un produit correspondant à votre type ou problèmes de peau.

Crédit photos : SVR - Autres *Dame Skarlette

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Moynat, célèbre marque de luxe, est l'un des plus anciens malletiers français connu pour son savoir-faire traditionnel dans les articles de voyage sur mesure. La maison est devenue célèbre également, avec ses créations destinées au monde automobile, les malles sont devenues au cours du temps plus légères et imperméables.

Le premier atelier a été fondé en 1849. Depuis quelques années la marque a été rachetée par Le Groupe Arnault et la réalisation a été confiée à Ramesh Nair.

Depuis la marque Moynat est installée au 348 rue St Honoré, mais aussi à Londres, New-York, et possède des corners dans les grands magasins un peu partout dans le monde et spécialement sur le continent asiatique.

Il y a quelques jours, Ramesh Naire, le Directeur Artistique, a dévoilé au Bon marché une nouvelle pièce d'exception : La Malle d'Artiste, qui sera exposée dans ce grand magasin exceptionnel jusqu'au 16 octobre 2016, voyagera ensuite vers d'autres maisons de vente de la marque à travers le monde. La marque désirait créer une malle qui pouvait à la fois transporter et exposer des oeuvres d'art. Moynat a réussi à transformer n'importe quel endroit dans le monde en galerie d'art car l'art ne connaît pas de frontière dixit la marque.

Ramesh Nair explique ainsi dans ses propres termes les raisons qui l'ont guidé dans la réalisation de "cette malle d'artiste" ou "Oeuvre de Voyage" :

"Cette pièce unique reprend le fond incurvé de la malle limousine et contient un chevalet pliable en panneau composite d’aluminium. Déplié, il permet à l’artiste d’exposerses œuvres sur six cadres en aluminium aimanté. Dans un double fond, sous un plateau intérieur recouvert de veau velours, on découvre un espace de rangement pour son matériel de peinture. Plusieurs poches plaquées en vachette naturelle noire sont placées à l’intérieur du couvercle de la malle afin d’y ranger les objets personnels inspirants pour l’artiste, comme des livres, disques, carnets de note, etc...Le décor extérieur de la malle est aussi très particulier : Ramesh a utilisé la toile déposée sur le sol de l’atelier de Mambo à Los Angeles pour gainer la malle. Elle devient ainsi une œuvre artistique, animée des projections de peinture colorée, ainsi que de traces de pas de Mambo. Cette toile constitue le revêtement extérieur de la malle, créant un saisissant effet d’explosions de teintes et de formes, instantané du processus de création".

Pour l'automne 2016, toujours inspiré par ses échanges avec Mambo, Ramesh imagine une collection portant la signature visuelle de l'artiste français, composée de caricatures minimalistes à l'expression énigmatique. Une collaboration née d'une réelle rencontre entre deux personnalités, tous les deux artistes et designers, qui pensent que le design n'est que le préambule d'une oeuvre créative : l'impulsion donnée par l'artiste et ensuite transformée par l'acquéreur ou l'utilisateur de l'objet, perpétuant l'histoire de la création et renforçant la signification et la mémoire liée à l'objet.

Le style graphique, coloré et urbain de Mambo permet au savoir-faire traditionnel de Moynat d'exprimer une nouvelle facette. Des illustration de l'artiste donnent naissance à une série de modèles : des cabas Quattro en taurillon disponibles en deux coloris, arborent l'illustration "Sweetness Galaxy" en sérigraphie.

Ce motif est aussi décliné sur deux foulards en twill de soie à bord roulotté. Trois visages caractéristiques du style de Mambo ont été baptisés Claudia, Brigitte et Michel. Leurs prénoms à connotation années 60 sont un clin d'oeil à l'influence de cette période sur le travail de Mambo, son trait rappelant ces années insouciantes, pleines de gaieté, de couleurs éclatantes et d'humour.

Ces portrait illustrent des pochettes zippées et des porte-passeports.

Ces illustrations ont été réalisées selon le savoir-faire exclusif de marqueterie de cuir, qui permet de réaliser une image en insérant des éléments de cuir découpés avec soin et insérés à la main.

Cette collection Mambo for Moynat sera disponibleen exclusivité, jusqu'à la fin du mois de septembre 2016, au Bon Marché, puis disponible dans toutes les boutiques Moynat.

La marque Moynat commercialise bien évidemment aussi des sacs à main et accessoires. Je vous montre quelques modèles que j'ai pu découvrir il y a déjà quelques mois, lors des présentations presse.

Tous plus beaux les uns que les autres avec ce travail minutieux qui fait la renommée de la marque Moynat.

Crédit photos : *Moynat/Mambo/Ramesh Naire - Autres Dame Skarlette

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Mi Septembre il est encore grand temps pour vous présenter les nouvelles collections de la rentrée.

BCBG MAX AZRIA pour la rentrée nous présente de nombreuses pièces à base de lurex.

Des jupes longues, des superpositions de vêtements, des manteaux avec des revers en fourrure

Comme dans de nombreuses collections des vestes, des bombers, une allure sportive

Beaucoup de couleurs assez neutres mais aussi du rouge (limite bordeaux) et du noir qui seront les deux coloris phare de la saison chez BCBG

Passons à la collection Hervé Léger by Max Azria.

Hervé Léger est connu pour ses robes "bandage". Celle-ci est devenue culte et une des images de la marque.

La nouvelle collection est tout autre. De nombreux looks ont été présentés durant le défilé.

Cette fois ci les robes n'ont plus que des bandages mais aussi des oeillets, des broderies, des lacets, des franges, clous et chaînes.

On les retrouve en cuir, mousseline.

Au niveau des couleurs : du gris, du noir, des rayures et beaucoup de nude et poudré.

En détail quelques autres photos prises durant les présentation presse

Des marques qui ont su évoluer différemment tout en gardant beaucoup de charme et de féminité.

Crédit photos : *BCBG Max Azria-Hervé Leger - Autres Dame Skarlette

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Le chatmedi, cha se discute

Chat Pitre 76 :

Chalut mes chatons,

Alors j'en étais restée où la dernière fois avec mon histoire assez insolite d'une petite chatte venue de Guadeloupe ?

Comme je vous le disais, un petit rappel pour celles et ceux me prenant en cours de route.

Après un voyage en avion qui s'est très bien déroulé, même pas peur, même pas malade, j'ai débarqué sur la Métropole. Le vétérinaire avait dit que je mettrais peut être une quinzaine pour m'habituer mais tu parles, il ne m'aura même pas fallu 24 h. Du moment que j'étais avec mes maîtres adoré j'étais la plus heureuse du monde. Cha ne se voit pas ????

J'ai appris à vivre en appartement. Je me demandais ce que c'était que ces rideaux. On voyait rien au travers si bien à force, comme nous sommes situés au 4ème étage sans ascenseur, j'ai réussi à leur faire déjà dans un premier temps remonter les rideaux et au final ils ont été retiré !!!!

Je passe mon temps à faire la bignole c'est chouette... J'adore

Dès notre arrivée mes maîtres sont allés m'acheter tout ce qu'il fallait : litière mais pas n'importe laquelle une de luxe incroyable le truc.... des gamelles, à manger et ma souris fétiche, mais maintenant j'ai d'autres jouets que j'aime bien

Bon le moment de la laisse ne fut pas une partie de plaisir et j'ai été récalcitrante avec ce truc. Il y a des moments où je ne l'accepte toujours pas et où je fais la morte et je me laisse trainer mais cha va beaucoup mieux qu'au départ.

15 jours seulement après mon arrivée, comme j'avais déjà plus de 6 mois, j'ai du me faire opérer pour ne pas avoir de petits chatons. Je ne me rappelle pas de grand chose car j'ai été endormie mais le vétérinaire est très gentil, même si il me fait peur à chaque fois que je le vois. Tiens au fait je dois y retourner bientôt pour mes vaccins.

J'ai du porter une collerette pendant 15 jours et ce fut la galère. Pour manger, pour boire, je me cognais partout et je n'ai rien trouvé de mieux quand le véto m'a retiré mon pansement, et cette fichue collerette, que d'arracher les fils d'en dessous si bien que j'ai ouvert à nouveau la plaie et j'ai été obligée de la remettre. Je m'en souviens c'était au moment de Noël.

Pour regarder à l'extérieur c'était pas commode, mais bon quand on veut on peut.

J'ai passé mon temps en regardant des dessins animés et c'est ainsi que j'ai découvert le micro et que je me suis prise de passion pour !!!!

C'est à ce moment là également que j'ai rencontré Minouche, dit nounouche. Un chat que ma mamy a trouvé dans son jardin et qui ne voulait jamais rentrer. Il a fallu que j'arrive pour qu'il prenne peur que je lui pique sa place et pour qu'il intègre vraiment la maison.

Par contre j'étais beaucoup trop jeune, trop fofolle pour lui, et en plus avec ma collerette il avait peur de moi. Je lui montais sur le dos je devais lui faire mal car on ne savait pas encore qu'il avait une maladie à ses reins.

Chez ma mamy, chez qui l'on va souvent, je me suis bien habituée également et comme les fenêtres sont plus hautes qu'à l'appartement, du moins il n'y a pas de radiateur pour monter dessus, on m'a installé un tabouret haut. Et oui gâtée la fille...

J'ai par une ou deux fois réussi à amadouer le nounouche mais c'était pas simple. Mon pote nounouche qu'est ce que je l'aimais

Pour les fêtes de fin d'année ils n'ont rien trouvé de mieux, enfin plutôt Dame Skarlette, de me mettre un noeud pap..... Un vrai chat de cirque. Non mais dès fois il ne me reste plus qu'à enfiler une jupe !!!

J'ai appris à faire la cuisine, enfin plutôt je regarde beaucoup, c'est une vrai passion chez moi de regarder les gens cuisiner

J'ai appris à téléphoner comme je peux car tenir cet engin entre mes pattes pas facile....

Ils ont terminé par retirer les rideaux et m'installer un petit tapis pour mieux voir dehors.... Je vous l'avais bien dit

Et puis ma passion pour le micro n'a fait que croitre. Pas facile de leur faire comprendre mais ils ont fini par voir que j'adorais cha

C'est donc coincée entre deux micros que mon idée de vous parler tous les chamedis à germer. Encore fallait-il arriver à convaincre Dame Skarlette....

La semaine prochaine je vous parle de tout ce que j'aime ou que je n'aime pas et je termine de vous raconter mon arrivée en France et comment à débuté cette chronique, chat vous vous ?

Autrement rien de bien spécial cette semaine. Et vous mes zamours ?

De grosses léchouilles

Crédit photos : Dame Skarlette

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Jeudi 15 septembre 2016, au MK2 Bibliothèque, avant-première en grande pompe, du dernier film de Xavier Dolan "Juste la fin du monde".

Une grande partie de l'équipe, introduit par Mr Thierry Frémaux Délégué du Festival de Cannes et Président de l'Association Frères Lumières, est présente.

Ce film du jeune réalisateur Xavier Dolan, depuis son grand prix au dernier Festival de Cannes, a fait couler beaucoup d'encre. En bien, en moins bien. J'ai hâte de le visionner.

L'un après l'autre les acteurs et actrices présents vont nous dire un petit mot.

Puis la lumière s'éteint le long métrage commence.

95 minutes se sont écoulées et les avis divergent déjà sur "Juste la fin du monde".

Dès les premières images j'ai su que ce film allait me plaire. Un je ne sais quoi qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche plus.

Xavier Dolan est un extra-terrestre, son art un ovni dans le monde cinématographique d'aujourd'hui. Il ne filme pas comme tout le monde, il est à part. Pourtant si jeune et déjà une telle maturité.

Ce film est l'adaptation de la pièce éponyme de Jean-Luc Lagarce. Il a gardé le texte tel quel et les comédiens disent mot pour mot ce qui a été écrit dans l'oeuvre de cet artiste disparu. C'est une chose à laquelle Xavier Dolan tenait. On pourrait alors penser que l'on va se retrouver comme "au théâtre" et les entendre déclamer leur texte, mais il n'en n'est rien, car ce casting français, est juste remarquable, le jeu des comédiens incroyablement fort et ils nous font tous passer, chacun leur tour une sensibilité extrême.

Dans une scène on croit préférer l'un, puis dans le plan suivant c'est l'autre. Aucun artiste ne se dégage, ils sont une famille dans le film et en dehors du film. Ils sont en communion tout en étant tous différents.

De l'émotion, toujours de l'émotion, tout au long de ce long métrage. Dès le début en gros plan Gaspard Ulliel, Louis dans le film, se rend voir sa famille, à qui il n'a pas rendu visite depuis 12 ans pour leur annoncer qu'il va mourir, Sida, cancer.... ????

Son regard, sa transpiration tout vibre chez lui. Tout est canalisé et le sera tout au long du film. Louis est là, mais au fur et à mesure que son départ approche il est filmé de manière différente, comme si il les quittait de plus en plus jusqu'à l'issue fatale. Bien qu'étant détaché il n'a jamais peut-être été aussi près d'eux.

Gaspard Ulliel excelle en auteur malade qui vient annoncer la nouvelle. Peu de texte pour celui-ci mais tous les mots sont dans son regard, dans ses gestes, ses pensées dans lesquelles on arrive à lire. C'est un livre ouvert à lui tout seul et il ne nous reste plus qu'à suivre le cours de l'histoire.

Vincent Cassel, Antoine dans le film, nous fait souvent rire avec ses expressions paillardes, tous ses gros mots, ses colères. Au travers de sa grogne on perçoit tout le mal être qu'il peut ressentir et il n'a peut-être jamais été aussi bon dans ce registre, car son impatience nous prouve son chagrin.

Léa Seydoux, la sensuelle actrice, a ici un rôle de révoltée. Elle tient le rôle de Suzanne, la petite soeur qui a peu vu son frère mais qui est tellement heureuse de le voir, de le découvrir. Tatouée, fumant des joints, se moquant de la vie et pourtant pas tant que cela car elle veut fuir cette maison, cette ambiance pesante mais elle n'en n'a pas le courage ou peut-être pas l'envie en fait.

Nathalie Baye, la mère. Excentrique à souhait. Il y a bien longtemps que l'on n'avait pas vu cette actrice dans un tel registre. Elle est exceptionnelle. Fardée à outrance, habillée de mauvais goût, et pourtant malgré cet aspect, elle est très clairvoyante et beaucoup plus intelligente qu'elle ne le laisse paraître sous sa perruque et son vulgaire maquillage. Derrière cette apparence se cache une femme qui a souffert et qui souffre encore.

Quant à Marion Cotillard, Catherine, la belle-soeur de Louis, femme de Vincent Cassel, est étonnante dans son rôle. Je suis encore surprise d'une telle composition. Timide, s'exprimant par balbutiements, mal à l'aise elle se sert du texte pour faire passer tellement de sentiments. Ses regards, ses gestes, tout est juste, millimétré chez cette comédienne, dirigée de main de maître par Xavier Dolan. Elle nous livre une grande prestation unique. La seule, je pense à travers une vitre qui comprend pourquoi Louis est là ce jour.

Etonnants interprètes, on croit toujours que ces acteurs ont donné leur meilleure interprétation et nous prouvent avec ce film qu'ils peuvent encore jouer différemment et nous surprendre. Il faut dire que Xavier Dolan a su saisir chacune de leur sensibilité et les a poussé dans leur retranchement pour en tirer le meilleur.

Bref, tous les protagonistes de "Juste la fin du monde" sont bons et les gros plans, les plans fixes, les plans serrés, la lumière la musique rendent ce film encore plus profond.

Je retiendrai la scène des regards, presqu'au début du film, entre Marion Cotillard et Gaspard Ulliel, l'échange dans la cabane entre Nathalie Baye et son fils et le dernier déjeuner entre eux.

Beaucoup de cris, de violence verbale dans ce long métrage. Une communication impossible, des non-dits comme dans beaucoup de famille. Louis est étranger dans sa propre famille. Pourquoi est-il revenu ? Ont-ils compris ? Font-ils semblant de ne pas comprendre ? Pourquoi es-tu revenu ? Que de questions en suspens qui donnent à ce film une ambiance lourde, pesante, que nous spectateurs nous pouvons ressentir. Rare doivent être ceux qui ne se reconnaîtront pas à un moment donné dans "Juste la fin du monde". On a tous, ou presque, vécu un moment similaire, ne serait-ce qu'une bribe, une minute, une émotion d'un tel échange familial.

La moiteur ambiante, due au texte, aux dialogues, aux échanges de regard, et à la saison où se déroule le film, apporte encore plus de profondeur à cette oeuvre.

Beaucoup de conflits dans ce film mais beaucoup d'amour également, de l'amour caché car on ne peut pas ouvrir son coeur. Un film peut être plus classique que les précédents mais au demeurant excellent. Un film comme on ne voit pas souvent après tout dépend comment on le ressent et certains adoreront d'autres moins.

La musique est omniprésente. Elle a vraiment bien été choisie pour accompagner chaque scène. Pensé de concert entre Xavier Dolan et Gabriel Yared pour la post-production.

De "Home is where is Hurt" tiré de l'album "Music Hole" par Camille, en passant Moby et "Natural Blues" ou bien encore avec "I miss you", mais également par O-Zone avec "Dragostea Din Tei. Tellement de choix différents qui évoquent à chaque fois une étape de la vie, de ce film, des ressentis.

J'ai eu vers la fin des frissons qui m'ont parcouru, j'en ai vu certains pleurer, d'autres qui n'ont pas été atteint par ce film alors à vous de juger en allant le voir.

Xavier Dolan et talentueux, tellement mature et nous offre là une oeuvre, avec un casting de rêve, que je ne vais pas de suite oublier.

JUSTE LA FIN DU MONDE

Réalisé par Xavier Dolan

D'après la pièce de Jean-Luc Lagarce

Avec : Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel

Nationalité : Français, canadien

Genre : Drame

Durée : 1 h 35

Distributeur : Diaphana Distribution

En salle le 21 septembre 2016

Le synopsis :

Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, le film raconte l’après-midi en famille d’un jeune auteur qui, après 12 ans d’absence, retourne dans son village natal afin d’annoncer aux siens sa mort prochaine.

Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles, et où l’on dit malgré nous les rancoeurs qui parlent au nom du doute et de la solitude.

BONUS

Comme à chaque fois que j'ai le plaisir de rencontrer les artistes je partage avec vous quelques photos prises durant la soirée.

De gauche à droite : Thierry Frémaux, Xavier Dolan, Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Marion Cotillard

Crédit photos et vidéos : ©Shayne Laverdière– Sons of Manual - Diaphana films - *Autres Dame Skarlette

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Massimo Dutti nous présente ses nouveautés pour l'automne-hiver 2016-2017.

Au travers des photos pour pourrez découvrir les tendances pour la nouvelles saison aussi bien au niveau des vêtements que des accessoires.

C'est donc lors des présentations presse, il y a quelques mois, que j'ai pu découvrir quelques unes des nouveautés mode mais par la suite avec les photos de la marque vous pourrez de nombreux modèles proposés.

Les sacs très féminins agrémentés d'une chaine seront idéaux pour une soirée

Cette célèbre marque propose du prêt à porter haut de gamme.

Des looks à composer qui seront dans les couleurs et tendances de la nouvelle saison

Massimo Dutti a été fondée en 1985 en Espagne et a été rachetée en 1991.

D'abord plus axé hommes, Massimo Dutti propose de nombreux articles pour les femmes. On trouve des lignes sportwear et urbains.

En retrouve des perfectos bien entendu mais toujours avec ces détails très féminins.

Les manteaux longs dans des tons caramels, fauve sont tous plus beaux les uns que les autres, avec de grands cols. De plus la qualité est superbe.

Beaucoup d'élégance, avec des lignes raffinées.

La fausse fourrure est d'actualité et elle se retrouve dans les collections de chez Massimo Dutti

Idem au niveau des couleurs on retrouve le bordeaux qui est un des coloris phare de l'hiver 2016

La marque compte plus de 500 boutiques désormais dans plus de 50 pays.

La petite robe noire indispensable dans n'importe quelle garde robe

Du gris, des imprimés animaliers, Massimo Dutti adopte tous les codes de la mode

Des pulls tout doux avec ou sans col roulé

Des lignes sobres et épurées

De nombreuses rayures à adopter

Du bleu marine qu'il ne faut pas hésiter à porter avec du noir

Des coupes parfaites et bien pensées pour toutes les femmes

Des tons rosés ou poudrés avec des vestes blazer qui sauront se marier avec tout

Des capes, des ponchos, des envies pour toutes

Des sacs sceau

Beaucoup de beige et de blanc que nous hésitons à porter l'hiver mais pourtant qui sont magnifiques.

Une marque avec un style propre à elle et qui apporte beaucoup d'élégance à la femme

Crédit photos : Massimo Dutti - Autres *Dame Skarlette

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Ces derniers temps, j'ai la chance de vous parler en bien des films que je peux voir, et je vais une fois de plus continuer sur ma lancée et vous dire l'admiration que j'ai pour "Cézanne et moi".

Lorsqu'un film réalisé par Danièle Thompson sort sur les écrans, je suis toujours assez enthousiasme pour aller le voir que ce soit "Le code a changé", "Fauteuil d'orchestre".... J'aime ce qu'elle fait.

Jusqu'à présent, elle nous avait peu habitué à ce genre de film et je ne m'attendais pas à la retrouver dans un tel registre. Pourtant elle réussit haut la main ce nouveau pari.

C'est après avoir lu, il y a une dizaine d'années, l'amitié peu connue de Cézanne et Zola, que Danièle Thompson s'est plus penchée sur leur histoire et a lu de nombreuses biographies. L'histoire de la brouille entre ces deux artistes lui a donné l'envie de se lancer dans un autre genre.

Pour l'anecdote le rôle de Zola devait revenir à Guillaume Gallienne, mais lorsque celui-ci a lu le scénario il a demandé à jouer Paul Cézanne.

Guillaume et Guillaume allaient donc se rencontrer, se confronter pour jouer deux rôles diamétralement opposés.

Il faut savoir que durant leur jeunesse Emile Zola, immigré venant d'un milieu pauvre, était le meilleur ami de Paul Cézanne, qui lui venait d'une famille aisée.

On va suivre, avec des flashbacks, l'évolution des deux artistes l'un vers l'écriture et l'autre vers la peinture. On peut les voir jeunes, puis vieillissants. L'un réussissant dans sa vie et l'autre se battant pour faire connaître ses oeuvres. La fâcherie qui s'immiscera entre eux sera la genèse du film.

Ce film dépeint bien l'existence de deux êtres amis, puis séparés par la vie, leurs retrouvailles et ce qui s'ensuit.

La lumière de Jean-Marie Dreujou, et la photographie sont exceptionnelles sans ce film. Sans parler des costumes, maquillage. Les décors naturels, sont magiques de beauté. Tourné en grande partie à Moulins, mais également dans les endroits mêmes où se sont déroulés les faits. Une grande émotion a envahi toute l'équipe de pouvoir travailler dans des lieux chargés d'histoire : le jardin de Zola, à Médan, dans la maison du père de Cézanne au Jas de Bouffan... Ce long métrage se déroule une bonne partie aussi à Paris.

Au niveau musique, j'ai été assez surprise car Danièle Thompson a fait le choix d'une musique plus basée sur les sentiments plutôt que sur l'époque. Je me souviens qu'au cours de la projection, lorsque tous ces jeunes gens et jeunes filles se retrouvent au bord de l'eau, avoir reconnu une mélodie, dont j'ai oublié le nom, et me dire qu'elle avait été arrangée pour qu'elle corresponde au mieux à ce moment unique, joyeux et insouciant.

Que vous dire de Guillaume et Guillaume. Je dois avouer que bien qu'aimant beaucoup Guillaume Gallienne, j'ai certainement plus vu son comparse que de lui.

Pour ce rôle, Guillaume Canet, que nous avons la chance de rencontrer, nous a expliqué, que comme pour les autres fois il a pensé quel animal pouvait représenter Zola, car il s'imagine toujours une bête pour mieux se glisser dans la peau de son personnage. Cette fois ci il a pensé à un fox terrier. Pour le reste, il a beaucoup observé son père dans la façon de marcher, de se tenir pour adopter des positions de personnes plus âgées. Il excelle dans ce film et s'est vraiment imprégné de Zola. On trouve dans son rôle un homme droit, avec un côté terrien et passionné par la littérature et l'écriture et quelque part très introverti.

Quant à Guillaume Gallienne j'ai été époustouflée par sa prestation. Du grand, du très grand Guillaume Gallienne. Ce rôle lui colle à la peau, il est Paul Cézanne. Complexe, tourmenté, colérique, aigri de ne pas avoir le succès escompté, et tellement franc. Guillaume Gallienne nous offre une prestation largement césarisable, que dis-je oscarisable. De toute manière peu importe s'il y a prix ou pas, car il transmet des émotions tout au long du film. Tout comme Guillaume Canet, grâce au maquillage, coiffure, il se transforme physiquement mais c'est aussi grâce à son talent qu'il peut arriver à jouer un tel personnage. Et dire que Paul Cézanne se sera battu toute sa vie pour exister pour que l'on reconnaisse son oeuvre et qu'il faudra qu'il attende sa mort pour être mondialement connu. Guillaume Gallienne n'aura pas à subir le même sort car il nous prouve son immense talent si ce n'était déjà fait.

L'histoire d'amitié de ces deux hommes, qui est véridique, est bien entendu quelque peu romancée et on peut se poser des questions sur la relation qu'avaient les deux hommes. Il y avait certes du respect mais également beaucoup d'amour, mais jusqu'où ????

Au niveau des actrices on peut trouver Alice Pol, qui ne m'avait pas convaincue lors de sa prestation dans "Supercondriaque", mais dans ce film, dirigée comme il se doit, elle peut laisser son talent exploser.

En ce qui concerne Déborah François, on connait sa carrière, son jeu, et elle est plus fraiche que jamais.

A noter également la superbe prestation de Sabine Azéma, fort risible parfois, et celle d'Isabelle Candelier en mère de Zola. Cette dernière tient là un de ses plus beaux rôles et mériterait que l'on puisse la voir à l'écran plus souvent.

En plus de Guillaume Gallienne de la Comédie française, une courte participation de Laurent Stocker que l'on retrouve avec plaisir.

Danièle Thompson, en plus de nous offrir une histoire véridique entre deux hommes connus, mais dont la relation était pour moi méconnue, nous fait le cadeau d'un film tellement beau, sur l'amitié, l'amour, une réalisatrice de grand talent qui a su bien s'informer afin de nourrir son oeuvre qui tourne comme une horloge pendant 1 h 54 et nous donne envie de vite relire les oeuvres d'Emile Zola et de courir au musée pour admirer les toiles de Paul Cézanne

Rien que pour cela, merci à elle qui nous prouve qu'elle ne sait pas que faire rire mais aussi nous émouvoir et a su rendre ce moment de projection magique. On sent que ce film lui tenait à coeur et elle arrive à transmettre tout le bonheur qu'elle a eu à le réaliser. Un film artistique dans tous les sens du terme qu'il faut aller vite savourer.

Pour info : Ne partez pas avant la fin du générique afin de découvrir une des formidables toiles que le maître Cézanne nous avait dit vouloir peindre au travers d'un paysage mais qu'il avait du mal à retranscrire en peinture.

Bon à savoir, depuis quelques jours 4 films français ont été présélectionnés pour représenter la France aux Oscars, "Cézanne et moi" en fait partie. Croisons les doigts pour que d'ici la fin du mois ce film soit celui qui nous représentera pour les oscars 2017. Les autres films en lice sont "Frantz", "Elle" et "Les innocentes".

CEZANNE ET MOI

Réalisé par Danièle Thompson

Avec : Guillaume Gallienne, Guillaume Canet, Alice Pol, Déborah François, Sabine Azéma, Isabelle Candelier, Gérard Meylan, Laurent Stocker....

Nationalité : Français

Genre : Biopic, comédie dramatique

Durée : 1 h 54

Distributeur : Pathé Distribution

En salle le 21 septembre 2016

Le synopsis :

Ils s’aimaient comme on aime à treize ans : révoltes, curiosité, espoirs, doutes, filles, rêves de gloires, ils partageaient tout. Paul est riche. Emile est pauvre. Ils quittent Aix, « montent » à Paris, pénètrent dans l’intimité de ceux de Montmartre et des Batignolles. Tous hantent les mêmes lieux, dorment avec les mêmes femmes, crachent sur les bourgeois qui le leur rendent bien, se baignent nus, crèvent de faim puis mangent trop, boivent de l’absinthe, dessinent le jour des modèles qu’ils caressent la nuit, font trente heures de train pour un coucher de soleil... Aujourd’hui Paul est peintre. Emile est écrivain. La gloire est passée sans regarder Paul. Emile lui a tout : la renommée, l’argent une femme parfaite que Paul a aimé avant lui. Ils se jugent, s’admirent, s’affrontent. Ils se perdent, se retrouvent, comme un couple qui n’arrive pas à cesser de s’aimer.

BONUS

Comme à chaque fois que j'ai la chance de pouvoir rencontrer et échanger avec des artistes je vous fais profiter de quelques photos prises après la projection au cinéma Les Fauvettes.

Guillaume Canet et Danièle Thompson

Crédit photos et vidéo : Pathé Distribution - Copyright Luc Roux -*Dame Skarlette

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Je manque cruellement de temps pour faire plusieurs billets par jour, et pourtant je reçois de nombreux morceaux de musique que j'ai envie de partager avec vous.

Je n'émettrai aucun avis, car il y en a certains que j'aimerais et d'autres non. Ce sera une découverte certains matins désormais, pour vous, comme ça l'aura été pour moi.

Vous me direz si cette nouvelle rubrique, très courte vous plait ou non. Une façon de découvrir de nouveaux talents, musique, groupes, chanteurs ou des artistes confirmés qui présenteront leur nouvel album.

Commençons avec "She is Cake", une artiste pop, glamour et au coeur de crème.

She is Cake ou quand l’eau vous vient à la bouche.Avec un nom comme le sien,c’est la promesse d’un véritable régal pop qui vous est faite !

Glamour, alléchante d'aspect et au coeur de crème, She is Cake dévoile "NUE", son premier EP. Emulsion gourmande entre pop-électro, jazz et house music années 90, elle réussit à concocter un univers personnel et sensuel où elle est tour à tour la Wendy de Peter Pan, femme fatale à la Mia Wallace de Pulp Fiction et une guerrière sentimentale telle Ripley d'Alien 3.

Moelleux d’aspect, «NUE» n’est pas le résultat d’une recette vite exécutée mais le fruit d’un travail savamment dosé et préparé avec minutie.

Du sucre pétillant, amusant en bouche, dans «JCVD»,de la crème généreuse, pas très régime, sur «Pilote Automatique», du chocolat noir corsé post-rupture sur «J’essaie», du citron acide,long en palais dans «Nue» et un biscuit croquant, orgasme gustatif pour «Téton Glaçon».

Les textes ne sont pas là en décoration superflue mais sont un des ingrédients principaux de cette addiction pop-électro explosive!

Son acolyte, pour cette succulente aventure, est le pilote supersonique et producteur Lieutenant Nicholson, rencontré entre deux vols expérimentaux. En mode Do It Yourself, le duo goulu a créé ce premier EP dans un cocon braque mais lyrique.

Des pianos, des boites à rythmes, du sexe, de la poésie,des friandises, du glaçage, de l'amour et une envie folle de casser les codes, autant d’éléments qui vont vous charmer et vous faire définitivement fondre pour l’univers de SHE IS CAKE

Sortie de l'EP le "NUE" le 23 septembre 2016 chez Azyfeleu/modulor. Concert le 21 septembre prochain chez Madame Arthurà Paris.

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Depuis quelques jours, et ce jusqu'à la fin de la semaine, un pop-up store des sneakers MO:VEL s'est installé dans le Marais.

Cette nouvelle marque de sneakers londonienne a présenté récemment ses nouveaux produits.

Une petit bio de la marque comme toujours :

Pourquoi MO:VEL ? Parce ce que ce nom vient de móvel, qui signifie « mobile » en brésilien, un hommage à l’art de se mouvoir, l’esthétique aérienne qui au Brésil transcende tous les moments de la vie quotidienne.

C'est à Londres qu'est née Mo:vel qui s'inspire des rues du monde et d'une liberté d'allure. Pour les fondateurs l'évidence s'est imposée un jour de septembre 2014. Il fallait offrir à la sneaker un autre terrain d’expression. La rendre moins consensuelle, plus espiègle et plus libre dans ses mouvements.

Mo:vel est née de la rencontre de deux français, issus respectivement du monde du luxe et de la chaussure, qui partagent une vision commune : proposer des produits innovants, polyvalents, qui combinent qualité, style et liberté de mouvement. Coup d’envoi de la première collection Mo:vel et d’une boutique éponyme à Brighton (UK) en juin 2015. Cette année Mo:vel s'installe en France avec
une collection plus étendue. Vous pourrez trouver les points de vente via le lien suivant (ici)

Leur slogan : Devoted to Movement

Leur philosophie : Mo:vel se consacre à ceux et celles qui vont de l’avant. Les créations Mo:vel traversent la culture urbaine au quotidien, en tous lieux et toutes circonstances.

Leur vision : ouvrir le pas vers une pleine liberté de mouvements.

Le mouvement, ce n’est pas seulement l’activité physique de tous les jours. Cela peut aussi refléter une tendance, un changement, caractériser une communauté d’individus unis par un même idéal.

La première fois on peut être surpris par la forme de ces sneakers mais une fois aux pieds, elles rendent tellement bien !!!

De plus elles sont confortables, une semelle intérieure amovible, elles ont un bon amorti pour des sneakers de ville, et sont vraiment tendances. Elles taillent normales et la marque va certainement évoluer très vite.

Une collection pour les hommes, les femmes, à des prix raisonnables. Egalement une collaboration avec WAD

Les toutes dernières nouveautés sont les Manaus à aspect velours.

Si vous êtes tentées d'avoir une paire de ce genre de sneakers avec le code "DAMESKARLETTE" vous bénéficierez de 15 % de réduction. Ce code est valable un moisà compter de ce jour sur l'E-shop de la marque.

POP UP STORE MO:VEL
Jusqu'au 26 septembre 2016

11 Rue de Belleyme

75003 Paris

Quelques modèles avec les différentes couleurs, matières afin de mieux vous faire connaître la marque.

Crédit photos : MO:VEL - Autres *Dame Skarlette

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Pour cette nouvelle rubrique matinale continuons avec Julien Granel qui est un jeune auteur-compositeur clavieriste français originaire du Sud Ouest. C'est au sein du conservatoire des Landes qu'il acquiert des bases solides au Piano et en formation musicale. Grâce à sa force de travail et à son inspiration grandissante, il esquisse peu à peu dans son home studio sa french pop entraînante, puis se produit avec ses compagnons Thibault, Leo et Peyo entre Paris Bordeaux et Biarritz.

Sa spontanéité, sa curiosité lui permettent de faire une apparition cinématographique dans l'excellent Bang Gang, livrer des ambiances sonores pour Resilients (production vidéo), composer un habillage pour l'émission 360@ sur France 5, se produire en DJ set chez Luc Besson au sein de la cité du Cinéma. Pendant ce temps, son projet principal se nourrit de ces expériences diverses, les concerts s'enchaînent, des premières parties et affiches partagées avec des artistes comme Kyo, Alb, Corson, Synapson, des participations au Big Festival, Climax... C'est tout naturellement qu'il entre en studio au printemps 2016 avec Mako (Étienne Daho, Lou Doillon) pour fabriquer un premier EP exigeant et luxuriant ou s'expriment sa "coolitude" et son enthousiasme communicatifs. Le premier extrait, "Eclipse", fait l'objet d'un clip élégant signé Resilients.

Le clip est sorti depuis le 19 septembre dernier.

Pour info Julien Granel sera en concert le 24.09 à Biarritz au Festival Papillon et le 01.10 à Paris au Bus Palladium

Bonne écoute et j'attends vos avis !!!!

Crédit photos et vidéo : Julien Granel - Playground - Résilients - Eliott Fournie

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Depuis le 1er septembre 2016, se joue au théâtre Hébertot la pièce "Mariage et châtiment" que j'ai eu le plaisir de voir.

Une pièce qui déménage et où vous n'avez pas le temps de souffler, et les comédiens non plus !!!

C'est une pièce de boulevard avec beaucoup de mensonges, de tromperies, du rire, une pièce comme la plupart des spectateurs apprécient.

Deux acteurs principaux : Daniel Russo et Laurent Gamelon forment un duo épatant et fort risible. Une grande complicité entre ces deux personnages, et ces deux hommes, qui le font passer sur scène. Laurent Gamelon est fort imposant face à Daniel Russo ce qui n'enlève en rien la qualité d'interprétation des deux comédiens.

Au niveau du jeu rien à redire. La diction est bonne, malgré un débit de mots rapides, des voix qui portent, ce sont plus les rires des gens dans la salle qui couvrent le texte.

Les comédiennes sont toutes formidables. Que ce soit la femme de Daniel Russo dans la pièce, Delphine Rich, en passant par Fannie Outeiro et Zoé Nonn. Des femmes avec beaucoup d'humour qui n'ont rien à envier aux interprètes masculins.

Cette pièce est pétillante et il est certain que l'on ne voit pas les 100 minutes passer. Des situations plus loufoques les unes que les autres.

En voyant cette pièce on se rend compte que le mensonge peut amener de graves problèmes, tourné de façon comique par le metteur en scène Jean-Luc Moreau, mieux vaut ne pas en arriver à une telle situation dans la vraie vie.

Jean-Luc Moreau donne son avis par rapport à la pièce écrite par David Pharao : "C'est la seconde pièce de David Pharao que je mets en scène. Son écriture, socle essentiel, est réaliste. Les mots sont pesés, choisis, réfléchis. Les répliques précises comme chez Feydeau. Une écriture si bien calibrée que les comédiens savent le chemin psychologique qu'ils doivent emprunter pour donner vie à leur personnage."L'écriture et le jeu des comédiens font basculer cette tragédie dans une comédie élégante et brillante."

Nous étions deux à voir la pièce au théâtre Hébertot, et la personne m'accompagnant a été hilare tout au long de la comédie. J'ai peut être un moins rigolé car quelques petits bémols. J'ai trouvé que les mensonges s'enchainaient tous un peu trop vite et que l'on ne nous laissait pas le temps d'en digérer un avant qu'un autre arrive. Nous sommes certes dans un vaudeville mais un peu trop de péripéties dans une même pièce à mon goût.

Une mention spéciale tout de même à Daniel Russo qui a une sacrée pêche car il joue en même temps 2 pièces et il faut avoir la santé pour tenir un tel rythme.

Les décors sont bien reconstitués, les costumes sont beaux, quoi de mieux qu'une pièce de boulevard qui a le mérite de détendre et de faire passer un bon moment et de ne plus penser aux soucis que l'on peut avoir, sur les planches ils en ont suffisamment !!!

MARIAGE ET CHATIMENT

Une comédie de Davide Pharao

Mise en scène Jean-Luc Moreau

Avec : Daniel Russo, Laurent Gamelon, Delphine Riche, Fannie Outeiro, Zoé Nonn

Depuis le 1er septembre 2016

Théâtre Hébertot

78bis Boulevard des Batignolles

75017 Paris

Séances :

Soirées du mardi au samedi à 21 h

Matinées : Dimanche à 15 h

L'histoire :

Ce matin-là, Edouard (Daniel Russo) ne savait pas qu'en faisant le mensonge que personne n'ose faire, le plus gros, l'ultime, "THE mensonge", sa vie allait brusquement basculer.

Tel un tsunami, ce mensonge va détruire le couple qu'il forme avec Marianne (Delphine Rich), le mariage de son meilleur ami (Laurent Gamelon) et ruiner la foi qu'il avait en l'Humanité.

Et comme Edouard est un honnête homme qui, d'ordinaire, fuit le mensonge comme la peste, toutes les manoeuvres pour rétablir la vérité ne feront qu'aggraver sa chute.

Et dans cette chute, Edouard entraîne tout le monde...

Daniel Russo et Laurent Gamelon forment un duo irrésistible encadré par 3 comédiennes pétries de talent et pétillantes d'humour.

Une comédie élégante et brillante de David Pharao, mise en scène par Jean Luc Moreau, tout en finesse et efficacité